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30-06-2025

L'Occitanie et la Bourgogne-Franche-Comté augmentent le prix de leur cheval fiscal au 1er juillet 2025


Auteur : Mélanie

Augmentation du prix du cheval fiscal en Occitanie et Bourgogne-Franche-Comté au 1er juillet 2025

Suite à une décision du conseil régional d’Occitanie lors de sa session plénière, le tarif du cheval fiscal de cette région sera sujet à une hausse à partir du 1er juillet 2025. Cette nouvelle augmentation s’appliquera moins d’un an après la précédente et s’accompagne d’une autre hausse votée par la Bourgogne-Franche-Comté. Comme dans la majorité des cas, ces décisions sont relatives à différentes contraintes budgétaires et économiques, et affectent particulièrement les automobilistes.


Quel sera le nouveau tarif du cheval fiscal en Occitanie à partir du 1er juillet 2025 ? 

Augmentation du prix du cheval fiscal en Occitanie et Bourgogne-Franche-Comté au 1er juillet 2025

Le prix du cheval fiscal en Occitanie n’a pas souvent été sujet à une hausse depuis la réforme des régions de 2016. En effet, il n’a été modifié que 3 fois depuis presque 10 ans. Ainsi, pour cette année 2025, notamment à partir du 1er juillet 2025, le prix du cheval fiscal dans la région Occitanie passera de 54,50 € à 59,50 €. Ce montant compte parmi les plus chers de France. En effet, il avoisine les 60 €, le tarif le plus haut en France, représentant actuellement le plafond maximal.
En effet, jusqu’à présent, aucune région ne peut dépasser le montant de 60 € pour le prix d’un cheval fiscal. C’est par exemple le cas pour la région Bourgogne–Franche-Comté, qui applique ce tarif du cheval fiscal à 60 € depuis le 1er juillet 2025 également. D’autres régions comme le Centre-Val de Loire, la Bretagne, Grand Est et la Normandie ont également appliqué ce tarif de 60 € pour leur cheval fiscal. Dans la région PACA, il est à 59 €.

Évolution du prix du cheval fiscal en Occitanie depuis 2016


Pour rappel, suite à la réforme des régions de 2016, l’Occitanie a opté pour un prix unifié de 44 €. Ce tarif est resté le même pendant environ 7 ans, avant qu’il ne soit sujet à une augmentation de 3 € en 2023 et atteigne 47 € au 1er septembre de cette année. La dernière augmentation du prix du cheval fiscal en Occitanie, quant à elle, est survenue le 1er octobre 2024. À cette date, il est passé de 47 € à 54,50 €, soit une augmentation de 7,50 €. En juillet 2025, ce tarif augmentera de 5 €, d’où le tarif annoncé de 59,50 €. Cette hausse du coût du cheval fiscal en Occitanie aura des effets notables sur le montant total de la carte grise dans cette région.

Pourquoi cette nouvelle augmentation du prix du cheval fiscal en Occitanie ?


Comme pour l’augmentation généralisée du prix du cheval fiscal dans toutes les régions de France, la hausse du prix du cheval fiscal en Occitanie résulte de différentes contraintes économiques et budgétaires éprouvées par cette région. En effet, plusieurs facteurs peuvent expliquer cette décision du Conseil régional d’Occitanie. Dans un premier temps, toutes les régions de France sont touchées par une réduction des aides venant de l’État, les contraignant ainsi à trouver des solutions supplémentaires pour financer leurs services publics et infrastructures. Il en est de même pour leurs divers projets d’investissement. L’augmentation du prix de la taxe sur la carte grise apparaît alors pour chaque région comme une source de revenus notable pouvant contribuer à ce financement.

En outre, l’inflation est un autre problème qui touche particulièrement les budgets régionaux, notamment en termes de matières premières. Les dépenses des régions en ce qui concerne l’entretien des routes ou encore la rénovation des infrastructures sont alors constamment en hausse. Comme évoqué plus haut, l’augmentation du prix du cheval fiscal apparaît désormais comme une tendance généralisée en France après la baisse des subventions nationales. Ainsi, le choix de la région Occitanie de rapprocher son prix du cheval fiscal à la barre des 60 € peut également apparaître comme une volonté d’aligner son tarif avec celui d’autres régions comme la Bourgogne–Franche-Comté ou encore la région PACA.

Nouvelle augmentation du tarif du cheval fiscal en Bourgogne-Franche-Comté

La région Bourgogne-Franche-Comté s’apprête aussi à opérer un changement significatif dans sa politique fiscale à partir du 1er juillet 2025, en procédant à une nouvelle augmentation du tarif de la carte grise. Cette décision, adoptée lors de l’Assemblée plénière du 21 février 2025 à Dijon, intervient dans un contexte économique et budgétaire plus que tendu, où les collectivités locales doivent composer avec des ressources limitées face à des besoins grandissants. Cette hausse concerne directement les automobilistes, qui verront leurs dépenses augmenter lors de l’achat ou du changement de véhicule au-delà du 1er juillet 2025, d’autant plus que la région avait déjà décidé de ne plus exonérer les véhicules 100% électriques.

Une augmentation notable : de 51 € à 60 € en 2 ans


Entre 2023 et 2025, l’augmentation du prix du cheval fiscal en Bourgogne-Franche-Comté est considérable puisqu’elle atteindra désormais le 1er juillet le plafond maximal autorisé actuellement par l’Administration, soit 60 €.

Historique de l’évolution du tarif régional en Bourgogne-Franche-Comté


La Bourgogne-Franche-Comté avait déjà augmenté le tarif de son cheval fiscal en juillet 2024, passant de 51 € à 55 €, soit une hausse de près de 8 %. Ce premier ajustement visait déjà à soutenir les finances régionales, en particulier dans le contexte de relance post-Covid et d’inflation accrue. La nouvelle hausse prévue au 1er juillet 2025, qui portera le tarif à 60 €, s’inscrit donc dans une dynamique continue de réévaluation fiscale. Elle représente une augmentation de 9,1 % par rapport au tarif précédent, et permettrait de rapporter 4 millions d’euros supplémentaires à la région.

Un alignement tarifaire avec les autres régions


La hausse de tarif de la Bourgogne-Franche-Comté s’inscrit également dans un mouvement d’ajustement fiscal national. Ainsi, en augmentant son prix du CV à 60 €, la région rejoint des territoires comme la Normandie, la Bretagne, Centre-Val de Loire ou encore Grand-Est, qui ont porté le montant du CV à ce même tarif entre janvier et février 2025. Pour la région, il s’agit aussi de rester compétitif dans un paysage fiscal globalement en mutation. En effet, à l’échelle nationale, plusieurs régions ont suivi une logique similaire : 
  • Normandie : hausse de 46 € à 60 € dès janvier 2025 (+14 €)
  • Bretagne et Grand-Est : adoption du tarif maximal de 60 € dès février 2025
  • Centre-Val de Loire : augmentation à 60 € en janvier 2025 (+5 € comme la Bourgogne-Franche-Comté)
La tendance s’est donc généralisée à l’échelle nationale, les régions utilisant ce levier pour compenser des baisses ou gels de dotations de l’État.

Une mesure qui s’inscrit dans une logique de responsabilité budgétaire


Le budget 2025 de la Bourgogne-Franche-Comté atteint 1,922 milliard d’euros. Selon la Présidente de la région, Marie-Guite Dufay, il s’agit d’un budget « à la hauteur des exigences de l’État », mais aussi des incertitudes internationales et économiques. Pour Nicolas Soret, vice-président en charge des finances, cette hausse fiscale est « un des derniers leviers qui restent à disposition des régions ».

Petit rappel sur le lien entre le prix du cheval fiscal et le coût de la carte grise

Le prix du cheval fiscal est une composante d’une taxe relative au coût de la carte grise, à savoir la taxe régionale. Cette taxe est calculée en fonction de la puissance fiscale d’un véhicule et du prix du cheval fiscal dans sa région d’immatriculation. À titre d’exemple, pour un véhicule d’une puissance fiscale de 10 CV, le montant de sa taxe régionale en Occitanie sera lors de 59,50 € x 10 CV, soit 595 €. Ce tarif sera le même, que ce soit dans la ville de Montpellier ou dans les Pyrénées-Orientales, ainsi que dans tous les départements de la région Occitanie.

En parallèle, en Bourgogne-Franche-Comté, un véhicule d’une puissance de 8 CV sera taxé à hauteur de 480 € contre 440 € actuellement. Ce sont 40 € supplémentaires à payer sur la taxe régionale Y.1 du certificat d’immatriculation, à laquelle il faut ajouter les frais de gestion et d’acheminement, mais aussi éventuellement le montant du malus. En effet, la taxe régionale ne constitue pas à elle seule le montant total de la carte grise d’un véhicule. Ainsi, en fonction des cas, il faudra également prendre en compte la taxe CO2, le malus masse ou encore la taxe professionnelle. Il en est de même pour la taxe de gestion du dossier carte grise et la redevance d’acheminement de la carte grise vers le domicile de son titulaire. En passant par les services de carte-grise.org pour un service plus simple et plus rapide, il faudra également considérer de modestes frais de prestation. En effet, toutes les démarches carte grise en ligne sur Carte-grise.org s’effectuent avec facilité et en toute sécurité, pour un service de qualité.

Il est important de préciser que les véhicules propres ne sont plus actuellement exemptés de la taxe régionale, sauf dans la région Hauts-de-France. Il est ici question des modèles fonctionnant à l’électricité et à l’hydrogène, ou combinant ces deux types d’énergies. Cependant, en règle générale, le coût total de la carte grise de ces véhicules, ainsi que des véhicules « dits propres » (hybrides, fonctionnant au GPL ou encore à l’E85)véhicules « dits propres » (hybrides, fonctionnant au GPL ou encore à l’E85), est moins cher comparé à celui des véhicules à motorisation thermique (essence et diesel).

Les différentes réactions suite à cette future hausse du prix du cheval fiscal en Occitanie

Cette hausse effective du prix du cheval fiscal en Occitanie provoque un sentiment certain de mécontentement auprès des automobilistes de cette région. D’autre part, elle constitue également une source d’inquiétude chez les professionnels de l’automobile. En effet, elle pourrait ralentir les ventes de véhicules neufs et orienter les consommateurs vers des véhicules d’occasion. Du côté des écologistes, cette décision peut cependant être une bonne nouvelle.

Une mesure controversée en Bourgogne-Franche-Comté mais stratégique

La décision d’augmenter la taxe sur les certificats d’immatriculation en Bourgogne-Franche-Comté est un symbole des arbitrages complexes auxquels sont confrontées les régions : maintenir les services publics et les investissements dans un contexte de réduction des aides de l’État.
Si cette mesure soulève des critiques légitimes, notamment quant à son impact sur le pouvoir d’achat, elle est aussi révélatrice des tensions budgétaires entre transition écologique, justice fiscale et développement territorial.
Les automobilistes qui n’ont pas anticipé ce changement de tarif devront payer plus cher pour faire leur carte grise à partir du 1er juillet 2025.
Quant aux responsables politiques régionaux, ils devront continuer à négocier avec l’État pour préserver leurs moyens d’action sans pénaliser les citoyens.


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