Contre visite contrôle technique

Lors d'un passage au contrôle technique, un véhicule peut afficher des défaillances majeures ou mêmes critiques. Dans ce cas, le véhicule est soumis à une contre-visite de contrôle technique. Cette contre-visite n'est imposée que lorsque les défaillances repérées sont considérées comme étant dangereuses pour la sécurité. Une réparation ou une remise en état de ces défauts est alors requise après le contrôle technique et celles-ci seront revérifiées lors de la contre-visite de contrôle technique.
Il faut savoir que plus d'une centaine de points de contrôle (133 points) sont examinés lors du contrôle technique. Il peut s'agir des freins, des feux, de la pollution, des pneus, de la direction, de la suspension et des essieux ou même de la plaque d'immatriculation du véhicule. Si certains de ces points peuvent conduire à une contre-visite en cas de défaillance ou d'altération, d'autres, notamment les défaillances mineures, n'occasionnent pas de contre-visite.
Suite à un contrôle technique révélant des défaillances critiques ou majeures sur un véhicule, sa contre-visite doit être effectuée dans un délai de 2 mois. C'est-à-dire que les réparations ou la remise en état des défauts repérés doivent être réalisées dans un délai de 2 mois après le contrôle technique défavorable. Dans le cas où les défauts repérés sont encore présents lors de la contre-visite, la nouvelle contre-visite doit toujours être effectuée dans les 2 mois qui suivent le contrôle technique défavorable initial. Et si le délai de contre-visite est dépassé, le véhicule devra alors repasser un contrôle technique. Le coût d'une contre-visite d'un véhicule se situe entre 10 et 35 euros et le prix d'un contrôle technique se situe aux alentours des 80 euros.
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